Préserver notre environnement

Paille & Pâturage est au cœur de la protection de l’environnement. Participant à l’entretien des paysages de nos exploitations, nous sommes particulièrement soucieux de réduire notre impact environnemental sur l’eau, le sol et l’air, et notamment nos émissions de gaz à effet de serre.

En entretenant la biodiversité et la diversité paysagère, l’élevage bovin est un maillon clé pour entretenir la faune et la flore. En France et dans nos régions, plus de la moitié de la SAU de ces élevages correspond à des prairies permanentes contribuant au maintien de plus de 80 % des haies de notre pays. Si on mettait bout à bout ces haies entretenues par les élevages bovins on pourrait faire 46 fois le tour de la Terre ! Le maintien et l’entretien de prairies, de haies, d’arbres, de lisières, de mares, de cours d’eau… ainsi que la diversification paysagère qu’assure l’élevage sont indispensables au maintien et au développement de la faune et de la flore. Nos élevages sont très vigilants sur ce point.

La protection et le maintien de sols vivants

La présence des troupeaux dans les pâturages assure l’entretien des prairies et leur fertilité, tout en empêchant la prolifération des mauvaises herbes. L’élevage rend en effet productifs les sols sur lesquels il est difficile de cultiver, les animaux les fertilisant avec leurs excréments.

Nous cultivons les autres sols de façon raisonnée, en privilégiant la rotation des cultures et en fertilisant de manière naturelle.

La juste gestion de l’eau dans l’élevage

Ressource essentielle, l’eau doit être préservée en qualité comme en quantité. Chez Paille et Pâturage, nous veillons à respecter scrupuleusement les règles d’épandage, notamment le long des cours d’eau.

La diminution des rejets de gaz à effets de serre

Nous veillons également à la gestion efficace de notre consommation et de notre production d’énergie de façon à limiter nos rejets de CO2 dans l’atmosphère.

Côté émissions de gaz à effet de serre (GES), dans notre région, l’élevage se base beaucoup sur la valorisation de surfaces herbagères, compense naturellement 30 %¹ de ses émissions grâce au stockage de carbone dans les sols via les prairies et les haies. Ces surfaces herbagères ont également l’avantage de limiter durablement les phénomènes d’érosion des sols.

¹Interbev : https://www.interbev.fr/enjeux-societaux/environnement-territoires/attenuer-adapter-changement-climatique/

La protection de la biodiversité

En pâturant, les troupeaux favorisent également une grande diversité végétale car ils participent à la pollinisation. Par ailleurs, nous cultivons des végétaux à fleurs bénéfiques au monde animal. Nous plantons également des haies champêtres et nous entretenons les cours d’eau.

Comparées aux exploitations en grandes cultures, les exploitations d’élevage de nos régions utilisent 40 % de produits phytosanitaires en moins sur les cultures en rotation. En effet, les cultures fourragères et autoconsommées sont moins consommatrices en produits phytosanitaires que les cultures de vente. Lorsque l’on aborde donc la thématique « impacts positifs de l’élevage » sur la biodiversité, on oublie souvent de parler de l’aspect génétique. En France, l’élevage de ruminants contribue à maintenir la diversité génétique¹ de pas moins de 70 races, dont 15 menacées². Il en est de même dans nos exploitations régionales.

¹France Génétique : http://fr.france-genetique-elevage.org/Conservation-des-races-a-petits.html

²Inn’Ovin : https://www.inn-ovin.fr/wp-content/uploads/2019/04/L%C3%A9levage-de-ruminants-acteur-de-la-biodiversit%C3%A9.pdf